« Pour la création d’espaces citoyens en réseau » par Didier Touchard

Ce concept de démocratie participative repose sur deux paramètres essentiels à l’harmonie de nos sociétés contemporaines.

– Renouer du lien social en développant des lieux citoyens autogérés ; afin de partager des moments de vie conviviaux autant que notre réflexion sur les diverses préoccupations du moment et autres projets de sociétés à envisager, comme il est de tradition …
Les sociologues de plusieurs pays se préoccupent de plus en plus actuellement de l’isolement de nos concitoyens dans nos sociétés occidentales ; passant beaucoup plus de temps à dialoguer et à échanger par des outils de com qu’avec leur entourage.

La création de ces espaces citoyen autogérés, suppose une indépendance de toute structure politique ou associative afin d’offrir un réel sentiment de «chez-soi» autant que de «chez-nous».
Ces espaces peuvent tout aussi bien s’intégrer à des espaces déjà existant, ou bien être mis à disposition de la population par nos institutions ou par des particuliers ; tout en garantissant leur pérennité par un bail emphytéotique par exemple, ou supposer l’idée que ces espaces verront leur utilité convenue par le plus grand nombre à terme, leur assurant dès lors leur pérennité par consensus.

– Nous permette d’Exprimer notre opinion en live et en réseau, sur tous ces sujets de société, grâce à un site internet dédié à la mise en réseau de ces espaces et accessible depuis ces espaces.
Avec diverses questions à résoudre collectivement pour l’élaboration de ce site ; réflexion sur le vote, gestion des thématiques « hors Intelligence Artificielle », relation aux élus, etc …

* concernant le vote par exemple : si la démocratie participative peut envisager « une personne disposant d’une voix », on peut également supposer une votation tenant compte de l’ impaction personnel du votant.

– exemple : concernant la votation « pour ou contre la construction de Notre-Dame des Landes ».
► Les riverains (Nantais) peuvent légitimement bénéficier d’un vote prédominant si l’on considère qu’ils sont directement impactés par ce projet !
► Si l’on aborde parallèlement ce projet dans une perspective d’évolution de notre société, vers une optimisation ou non de nos réseaux d’échanges marchands, en fonction de notre soif d’expansion économique !
Nous pourrions décider collectivement, dans un tel cas de figure, de combien vaut le vote d’un riverain (5 ou 10 par exemple) par rapport au vote d’un citoyen lambda (1); auquel nous pouvons reconnaître également le droit de s’exprimer sur un projet immobilier local, car il est aussi un projet de société, et un sujet environnemental. *

Un site dédié permettant de participer aux décisions concernant la vie de nos quartiers et villages autant qu’à des choix de politique régionale, nationale qu’internationale ; ou même d’intervention militaire sous d’autres cieux, que nos présidents se plaisent à décider sans aucune consultation du peuple depuis déjà bien trop longtemps, … ou autres sujets de société pour lesquels nous déciderions de nous exprimer. Nous en déciderons collectivement et démocratiquement

Ce besoin de décision citoyenne découle logiquement de cette géostratégie justifiant encore et toujours tous les dérapages possibles au nom d’enjeux financiers le plus souvent ; une logique néo-libérale qui a su générer, directement ou indirectement, ces guerres contemporaines incessantes ; de l’invasion de l’Irak à l’agression de la Libye dont nous pouvons aujourd’hui mesurer les conséquences.
Proposer et opposer si besoin nos opinions citoyennes et humanistes aux enjeux néo-libéraux des systèmes économiques imposant leurs lois actuellement.

Un outil permanent de consultation de l’opinion publique et de mise en réseau des villes et villages via son site internet, qui devrait logiquement et déontologiquement intéresser nos démocratiques élus 😉

Un outil garantissant l’indépendance des thématiques qui y seront proposées de par la gestion de son arborescence via une IA (Intelligence Artificielle) ; un logiciel est en cours d’élaboration par une équipe de chercheurs de l’EHESS mené par M. Francis Chateauraynaud qui s’est sérieusement intéressé au projet. Un outil permettant d’éviter la subjectivité de modérateurs ; qui déterminera les thématiques à proposer sur le site en fonction des sujets les plus fréquemment abordés sur le net.

Envisager également un conseil de sages (désigné par la collectivité) qui sauront apporter un œil avisé à ce que cette Intelligence Artificielle propose des thématiques en adéquation avec nos réalités humaines.

Tout autant que nous donner la capacité d’interpeller des « experts », des « spécialistes » (reconnus de tous), pour nous offrir la sémantique la plus appropriée aux thématique ; offrant un questionnement pertinent et non orienté pouvant être mis au vote, :

* sachant par exemple discerner des sujets mis en exergue par l’IA, qui seraient en fait le fruit de débats passionnels à propos d’un fait divers occupant le web … sauf si des citoyens pensaient que ce fait divers est un fait de société digne de légitimer une votation (qualifier ensemble, alors, le nombre de votes nécessaires pour justifier la création d’un tel post)*

… et tant d’autres débats qui œuvreront tout d’abord à l’élaboration de l’outil internet de votation que proposera ce site : son nom, ses intervenants, ses modèles, ses potentialités et ses limites …, etc Beaucoup de travaux ont déjà été menés sur ces sujets d’organisation sociétale et de vote.

Fraternellement

Didier Touchard